Le cœur solitaire, de Charles Guérin Quelques mots sur l'œuvre : Publiée en 1896, Le cœur solitaire est une œuvre poétique de Charles Guérin. Le recueil Le cœur solitaire (1896) : — Avec le ciel doré, le vent, la voix. — Avec ses espaliers de luxure et de fastes. — Ce cœur plaintif, ce cœur d'automne. — Ce soir après la pluie est doux. — Chansons, chansons, chansons. — Charme indéfinissable et fin, le soir d'été. — Comme un roseau plaintif au bord de la rivière. — Dans la soudaine nuit d'une jarre de terre. — Dans ton décor naïf tu m'apparais. — Dernières paroles du poète. — Deux papillons faisaient l'amour sur une rose. — Du seuil de sa prison charnelle. — Encore un peu ta bouche en pleurs. — Entre mon rêve et toi. — Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison. — Il a plu un soir de juin. — Je t'apporte buisson de roses. — Je te vois anxieuse et belle. — Je voudrais être un homme. — La bouche aimée est savoureuse et chaude. — La maison serait blanche. — L'amour nous fait trembler. — Lasse et les cils battants, heureuse. — Le ciel pâlit, la terre humide et reposée. — Le ciel profond reflète en étoiles nos larmes. — Le grain de blé qu'on va moudre. — Le navrant sourire où monte un flot de larmes. — Le soir léger avec sa brume claire. — Le soleil disparu rayonne sur la mer. — Le tiède après-midi paisible. — Ma douce enfant, ma pauvre enfant. — Ne mêle pas l'esprit aux choses de la chair. — Ô mon ami, mon vieil ami, mon seul ami. — Ô veille de Toussaint et dernier soir d'octobre. — Parfois, sur les confins du sommeil qui s'achève. — Pour couronner la blonde enfant. — Puisque l'ennui, pauvre homme. — Que la nuit m'enveloppe et dorlote ma peine. — Quel est ce lied qui fait son nid dans mon silence. — Qui de vous n'a connu les soirs où l'on écoute. — Qui pleure à ma porte à la fin du jour. — Qu'on ouvre la fenêtre au large. — Soirs de stérilité qui font l'âme plus sèche. — Sois pure comme la rosée. — Souffrir infiniment, souffrir. — Souvent, le front posé sur tes genoux. — Stériles nuits d'hiver où ton âme trop pauvre. — Sur nos pas le profond enfer s'est refermé. — Tu sommeilles, je vois tes yeux sourire encore. — Voici dans le couvent voisin. Autres œuvres de Charles Guérin : — Le sang des crépuscules (1895). — Le semeur de cendres (1901). — L'homme intérieur (1905).