Le semeur de cendres, de Charles Guérin Quelques mots sur l'œuvre : Publiée en 1901, Le semeur de cendres est une œuvre poétique de Charles Guérin. Le recueil Le semeur de cendres (1901) : — Ah ! Seigneur, Dieu des coeurs. — Ainsi qu'un lierre obscurceint le bord d'une coupe. — Au bout du chemin. — Ce soir je reprendrai mon chemin solitaire. — Ce soir sur le chemin sonore du coteau. — Contemple tous les soirs le soleil. — Devant le ciel de nacre et d'or. — Écoute, quelqu'un chante ou soupire. — Goûte, me dit le Soir de juin avec douceur. — Il est si tard, il fait, cette nuit de novembre. — J'ai dans l'âtre encore vide et sévère. — Je subis la peine du dam. — Je vais sur la pelouse humide. — J'imagine souvent ta maison. — L'abeille qui plongeait. — La chèvre dans l'enclos. — La mémoire de l'homme est une pierre dure. — La nuit répand sur le village son ombre. — La pensée est la plus amère des maîtresses. — La pensée est une eau sans cesse jaillissante. — Le jour blanc se levait à peine sur la mer. — Le sable du ravin est rouge. — Le soleil de ce jour d'automne. — L'hiver a, cette nuit, une odeur de printemps. — Maîtresse, tendre et noble amie. — Ma plume, cette nuit de doute. — Nuit d'ombre, nuit tragique, ô nuit désespérée. — Octobre à son manteau d'azur fourré. — Ô jeunesse, fervent et clair foyer d'amour. — Ô poète inquiet du monde. — Ô tragiques instants du départ. — Parfois l'esprit se perd. — Plutôt qu'un médiocre honneur. — Quand, au matin, je vois tes persiennes. — Taciturnes, le front baissé, nous tisonnons. — Ton cœur est fatigué des voyages. — Tu rangeais en chantant pour le repas du soir. — Une flûte au son pur. — Un oiseau, fauvette ou grive. — Un soir au coucher du soleil. — Un soir, au temps du sombre équinoxe d'automne. — Vous, le charme et l'honneur de mon jardin natal. — Vous qui sur mon front toute en larmes. Autres œuvres de Charles Guérin : — Le sang des crépuscules (1895). — Le cœur solitaire (1896). — L'homme intérieur (1905).